L’antica saggezza della Chiesa ha sempre considerato le vocazioni al Sacerdozio e alla vita religiosa come il “ termometro “ per osservare la temperatura e la vitalità di un’istituzione ecclesiastica ( un ordine religioso, un Episcopato, un Pontificato ).
Prima della grande crisi post-conciliare, conseguente alla laicizzazione e alla scristianizzazione della società, spesso è accaduto che nei paesi, anche quelli più umili, si conservasse, per anni, la memoria di un Parroco che con la propria preghiera ed abnegazione aveva fatto fiorire diverse vocazioni sacerdotali.
Il Parroco " delle vocazioni " era l'eroe del paese e della parrocchia !
Il Pontificato di Benedetto XVI, seppur fra procellose onde, ha donato una nuova “ primavera ” di vocazioni sacerdotali.
I frutti di questa primavera li stiamo ammirando proprio ora con le prime ordinazioni di chierici che si sono formati alla scuola dell’ermeneutica della continuità e del bi-ritualismo liturgico : gli ottimi ingredienti per una sana e salutare azione pastorale e liturgica in una normale comunità parrocchiale.
Giovani Sacerdoti, preparati, coraggiosi e determinati " rivolti al Signore " e alla Croce salvifica di Cristo che si apprestano ad essere " missionari " della Verità e della Liturgia seminando " nella buona terra" .
Un novello Sacerdote descrivendo la propria vocazione , fiorita in tempore Benedicti, ha scritto : “…ho deciso: se divento prete, uno dei miei compiti principali deve essere difendere e testimoniare un settore tra i più trascurati, quello della liturgia …purtroppo ho la franca impressione che la riforma liturgica di Papa Benedetto XVI sia stata giudicata a dir poco freddamente.
Il che significa per me una cosa sola: che mi preparo all’eventualità di essere giudicato freddamente. ... Fa nulla, Papa Francesco ci dice di essere “controcorrente”: e lo saremo.
Finché ci riesce”.
Finché ci riesce”.
Da “ Risposte Catholique” prendiamo la bella e breve intervista a S.E.R. Mons. Jean-Claude Boulanger, Vescovo di Bayeux-Lisieux in cui viene ribadita importanza fondamentale della Liturgia nella preparazione dei nuovi Sacerdoti che lasciamo nella sua lingua originale .
Telesforo
Les séminaristes ont une grande attente à l’égard de la liturgie
Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque de Bayeux-Lisieux, vient de prêcher une retraite auprès des séminaristes du diocèse de Lille.
Comme le sujet de la formation des prêtres est à l’ordre du jour de l’assemblée plénière de la CEF, Famille chrétienne l’a interrogé.
Un changement de génération se déroule sous nos yeux, c’est flagrant :
« Que retenez-vous de ces quelques jours avec les séminaristes du diocèse de Lille ?
Ce qui m’a frappé chez eux, c’est le radicalisme de la foi qu’ils expriment.
Ces jeunes veulent donner leur vie au Christ, c’est parfaitement clair pour eux.
En revanche, ils n’ont souvent pas de racines diocésaines. Ils ne connaissent pas assez de prêtres diocésains pour les accompagner. Ils sont issus d’une culture hors sol.
Pour vous, que faut-il améliorer dans leur formation ?
Je pense qu’il nous faut renforcer, en premier lieu, leur accompagnement personnel. Du point de vue des études, elles passionnent les séminaristes dans la mesure où elles vont les nourrir spirituellement.
Ils ont une grande attente à l’égard de la liturgie, car ils sentent que c’est là qu’ils vont se ressourcer.
En revanche, ils ignorent souvent tout des grandes figures de la sainteté comme Thérèse de Lisieux ou Jean-Marie Vianney.
Or ils ont besoin, en plus de la liturgie et de la prière personnelle, auxquelles ils sont très fidèles, de s’identifier à des témoins spirituels.
La théologie spirituelle doit donc prendre toute sa place dans la formation.
Comment les séminaristes que vous avez rencontrés perçoivent-ils leurs aînés ?
Ce qu’on constate, c’est une sorte de coupure entre les générations.
Eux sont plus classiques.
Il nous faut accepter leurs manières classiques et voir qu’il y a chez eux une véritable vie spirituelle. Nous devons leur faire confiance, leur montrer que nous les aimons.
De leur côté, ils ont besoin d’écouter leurs anciens. Ce faisant, ils découvriront qu’eux aussi ont été passionnés par Jésus Christ, qu’ils lui ont fait le don de leur vie. »
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